13 mars 2023

Désir Interference

Interférence n⁰3 au Musarth sur le thème du désir. Performance surprise sur la conférence de présentation de Dominique Berthet du 28eme numéro de la revue Recherches en esthétique  Thème le Désir en art.  Photos Philippe Hurgon .




  

Jason Decaires Taylor

 Hommage aux esclaves morts durant la traversée ! Via France Info

Œuvre et photo Jason Decaire Taylor 

25 févr. 2023

Interférences

 
Interférence Dark Queen 
 Mardi 23 02 2023 
Capesterre de Marie-Galante
 



Interférence: La fiancée de la Mort 
dimanche 20 février 2023
Grand Bourg Marie Galante 

Notes préliminaires:

Dans mes interférences, j'utilise mon corps et un lieu où une action est déjà en cours, ou un cadre /décor, urbain ou naturel pour interagir émotionnellement avec un public.

Je suis la poussière, le grain de sable dans la machine.Juste une gêne temporaire, un élément étranger qui pousse le spectateur à s interroger sur l action qui se déroule, et sur ma performance artistique. 
S'interroger aussi ce qu il considère comme normal /anormal ,beau/ laid ,seyant /inconvenant ...Rencontrer l' Art hors les murs où il se donne à voir. Et de façon différente. Surprenante. Inattendue.

Mon propos n'est pas de choquer ou perturber fortement la manifestation ou le cadre dans lequel j'effectue ma création artistique. Rien de subversif . A priori.
Par ma présence, avec tous les éléments formels qui y sont  associés, je place le spectateur dans une situation d' a- normalité, de rupture dans le déroulement linéaire du quotidien.
Une apparition, un objet mal rangé, qui provoque émerveillement ou angoisse. Le rêve  est convoqué dans toutes ses dimensions. 

Déstabiliser temporairement ou pas .Certains, spectateurs malgré eux, refuseront cette situation de voyeurisme forcé et garderont une attitude neutre et impassible. Ou aggressive. Peut-être même afficheront ils une nette distanciation physique. 

La question du rapport que nous entretenons avec l Art m' intéresse pour tout ce qu'elle me permet d' apprendre des autres et de moi-même. Je m'invite par mes interférences, non seulement dans la vie quotidienne d un public, mais aussi dans ses souvenirs, dans sa mémoire.
Cela ne vaut il pas un accrochage dans un musée? 


31 janv. 2023

Attentes



 

 Toile en cours " Diptyque Dieux immergés " janvier 2023 

 

..Parce que je suis persuadée qu ils attendent.

 Une réponse, une explication... Qui ne sera donnée que par l Art et les artistes. 

Quelqu un m' a dit un jour ce pays mérite un exorcisme... 

 Nous entre deux terres ...Eux entre deux eaux... Tiraillés...

Que se taisent ces Bouches hurlantes ? Ou qu enfin nous daignions Entendre ?

7 janv. 2023

Quête

 

Une de mes œuvres en construction 

Le processus de se trouver, de trouver qui on est vraiment sous toutes nos apparences, nos compromis , nos ibonkonsa , nos c est pas de ma faute ,nos négociations avec nous même , nos mensonges, nos œillères, prend du temps.

Parfois toute une vie.

Je l imagine comme le travail du glaive par le forgeron.

Oui il y aura des coups, oui on va laisser un peu de soi sur l enclume de la vie . Mais p'tin au final quelle beauté, quelle œuvre d art et quelle fierté surtout .

Donc gratitude pour les épreuves, pour les mauvais choix et mauvaises personnes, tout cela aura contribué au guerrier ou à la guerrière que tu es. 

Si tu fais l effort de le/ la chercher au lieu de te plaindre et de râler ...Les autres ne sont que le décor, les figurants, toi seul(e) dessine et crée ta Vie.

21 déc. 2022

Sortir en vampire

Un texte de Willhy Moung  qui m inspire ce matin ,il dit aussi " lire ,écrire c est sortir en vampire "

Peindre aussi comme le soukounyan qui sait que son voyage s inscrit dans une temporalité...



"J ai choisi l' écriture pour légender nos vies évanescentes. Nos vies de rien. Fragiles empreintes sur les plages du monde. J'ai espéré graver nos voix avant qu'elles ne se perdent. Je ne saurais dire à quand remonte cette vaine espérance. Quelquefois fois je revois l'enfant courbé sur des cahiers, rêveur, les signes dansant sur la page qu’éclaire la lampe à pétrole. L'ombre de la grand-mère contre les planches. J'ai oublié tous les rêves qui m'habitaient à cet âge-là. J'ai tout oublié.  Il m'est resté ce geste, ce désir de graver des signes sur du papier. J'avais l'impression de tenir quelque chose d'unique. Dans mon monde, ce geste signifiait la possibilité d'autre chose, il ouvrait le temps en deux. Écrire, c'est déjà tracer une frontière entre le temps d'avant et le temps d'après. Ouvrir l'horizon sur un nouveau monde, quelque part entre ici et là-bas. Aujourd’hui, je m’étonne quand je dis là-bas pour nommer mon pays comme une terre lointaine, un lieu étranger. Pourtant, je le porte depuis toujours dans mon ventre. Autrefois, là-bas c’était la France, ce pays où nous étions appelés à partir. J’ai ouvert des livres dans la nuit pendant deux décennies. J’ai vécu dans la compagnie des morts et des vivants, à la lumière de leurs mots. Dans nos veillées de silence le murmure d’un ailleurs traversait la langue des signes. Toute langue est un pays. J’ai passé une partie des nuits de mes jeunes années dans un autre pays. J’ai choisi l’écriture pour faire le récit de ces voyageurs du temps que nous sommes. Nous autres enfants du songe. Devant la lampe à pétrole où je lisais, je partais ailleurs. Mon corps restait auprès de ma grand-mère. Mon esprit vagabondage sur les traces des poètes. 

Willhy Moung, Marcher dans le paysage des songes, manuscrit, 2022

25 oct. 2022

Les iles Mondes clos



Les îles, dit on, sont un fantasme de continental, surtout quand il y ajoute un s .

Nostalgie quand tu nous tiens. 

Pour l insulaire, l île est un monde en soi dans lequel il se perd .Je pose ici de quoi continuer ma réflexion. 

http://www.vers-les-iles.fr/livres/Errances/MondesClos_LesIles_2015.html

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